Sont qualifiées d’abus de pouvoir toutes les décisions prises par un employeur mettant le salarié dans une mauvaise posture au travail alors que cela n’entre pas le cadre de la bonne marche de l’entreprise. Depuis 2018, il a été constaté que cela concernait surtout les femmes selon une enquête menée par VieHealthy. Deux femmes sur 10 en auraient déjà été victimes au moins une fois de la part d’un collègue ou de leur employeur. Ce qu’il faut retenir, c’est que ces personnes ne sont pas seules. Elles peuvent en parler et s’en libérer.

 

Les personnes et organismes à l’écoute

 

Au sein même de l’entreprise, il est possible de faire part de ce genre de traitement abusif au travail au syndicat du personnel. Des organismes publics comme la médecine du travail mettent à disposition des employés et des cellules de soutien psychologiques, des médecins, des ergothérapeutes et des psychologues chargés de mener leurs enquêtes sur le terrain et de s’entretenir avec les victimes.

 

D’un autre côté, n’importe quel salarié peut lui-même contacter l’inspection du travail via la Toile ou par téléphone afin que celle-ci effectue un contrôle inopiné au sein de l’entreprise. Les coordonnées des Directions régionales des entreprises, de la concurrence, du travail et de l’emploi ou Direccte les plus proches y sont affichées afin de ne pas perdre de temps.

 

Comment les contacter ?

 

Une fois le numéro de téléphone de la Direccte de sa région ou son email obtenu, durant l’appel, la personne concernée fait bien de tout exposer en détail afin que les circonstances soient les plus claires possible.

 

Bien ce que cela soit difficile, il faut toujours divulguer son identité à l’inspecteur de travail, sinon le dossier pourrait être rejeté. Il n’y a pas à craindre de représailles ou que les propos puissent être rapportés à l’employeur, car l’inspecteur du travail n’en a aucun droit.